Chroniques

Codex Aléra T06 La furie du Premier Duc

Résumé du livre:

Pour Gaius Octavien, la vie est une lutte de tous les instants. En combattant d’anciens ennemis, en forgeant de nouvelles alliances et en affrontant la corruption qui menace son pays, il est devenu un stratège légendaire et un chef respecté… ainsi que le Premier Duc légitime d’Aléra.

À présent, tout ce qu’il a juré de protéger est près de succomber. Les redoutables vordes sont en marche, profitant du chaos pour semer la discorde parmi les Aléréens, et forçant ceux qui leur résistent à se réfugier en marge du royaume.

Mes impressions:

C’est avec une immense tristesse et une immense joie mêlée que j’ai terminé ce tome qui clôture la saga Codex Aléra.
Je ne m’attendais pas à être aussi triste de quitter des personnages et un univers aussi attachant.

Ce tome est juste parfait, alors que la bataille contre les vordes s’intensifie et se fait plus incertaine, pour Gaïus Octavien rien n’est encore décidé même si les chances de l’emporter sont très minces.
Dans ce tome, on va suivre Tavi et sa cohorte, les alliances qu’il a forgé au fil des tomes et le résultat d’une coopération qui sort de l’ordinaire.

J’ai été tellement prise dans l’histoire, que je n’ai ressenti à aucun moment des longueurs ou des moments inutiles. Malgré une situation difficile et incertaine, la guerre contre les vordes va réveiller les ardeurs des soldats et des haut duc d’Aléra, on va avoir droit à une bataille acharnée, des plans ingénieux et parfois complétement suicidaires. Mais on sent la force de caractère des personnages, ils m’ont tellement bluffé, sous la pression ils ont fait preuve d’inventivité et de stratégie militaire assez incroyable.

Comme dans les tomes précédents, on va suivre l’histoire sous plusieurs points de vue, celui d’Isana et d’Araris qui vont jouer un rôle important dans l’histoire avec des effets de surprise qu’on est loin d’imaginer mais qui démontre beaucoup de choses. On va avoir aussi le point de vu de Bernard et d’Amara qui vont être au premier plan dans l’histoire avec un rôle d’une grande importance puis enfin on va suivre Tavi, Kitaï et toute l’armée Aléréene qui vont avoir une importance capitale et aussi parfois des petits moments d’une incroyable légèreté.

Je ne cache pas que certains passages du tome m’ont vraiment bien fait rire parce, c’est une situation que je ne m’attendais absolument pas à voir arriver et qui fait du bien à ce moment de l’histoire. Faisant redescendre momentanément sur terre les personnages et leur faire comprendre leur limite. Ces petits moments précieux sont assez réguliers dans la saga mais dans ce tome plus particulièrement ils sont importants et nous permettent de nous détendre un peu avant de passer aux choses sérieuses.

Puis vient enfin la bataille, très bien menée et très bien décrite, j’ai eu un sentiment d’euphorie lorsqu’elle a commencé, c’était un moment intense que j’ai adoré suivre et c’est là qu’on voit tout le génie de Gaius Octavien. Tavi est un personnage que j’ai toujours beaucoup aimé, son évolution jusqu’au dernier tome est assez exceptionnelle. Tout au long de la saga, il va se forger, se faire confiance aller de l’avant et apprendre beaucoup de choses. Il va y avoir des vérités qui vont éclater au grand jour faisant vaciller parfois la raison de ces personnages mais étonnamment ça l’a rendu plus fort, plus humain et surtout il s’est révélé.
Ce tome est prenant, plein de rebondissement et avec une action mesurée et terriblement addictive.

Je suis cependant triste de devoir quitter les personnages, de quitter Aléra et la vallée de Calderon. C’est une saga coup de cœur sans aucun doute et je suis contente d’avoir pu plonger dans cette histoire.

Si vous ne connaissez pas cette saga, lancez-vous les yeux fermés dedans, elle en vaut le détour et sait très bien nous attirer au cœur de l’action et de ses intrigues.

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